News quotidiennes

Euh, bon, veuillez excuser ce léger intermède en espagnol, bien que pas hors-sujet du tout. Enfin bref.
Je viens d'écrire un mail à une copine, et puis tout d'un coup, j'ai écrit un paragraphe ou deux qui m'ont plus, alors je les reporte ici...:


Bon, aujourd'hui, je n'ai absolument rien foutu au boulot. En effet, l'Internet (quelques heures "seulement", et par intermittance) et l'Intranet (toute la journée) ont été HS. Hors, ce sont mes outils de travail...

Rien foutre au boulot: entre joie de rien branler - parce que ça a un vieux air de n'importe nawak cher aux années lycée (extrêmement douce nostalgie) - et frustration de perdre son temps ici, plutôt que d'être chez soi; dans un parc; dans un musée; au cinéma; à la plage; à la montagne; faire du rafting dans les Andes; du Canyoning dans les Pyrénées; du ski dans les Alpes; de la plongée sous-marine dans les criques Catalanes; faire du parapente en Argentine; passer en bateau sous les Chutes d'Iguazu; crever de chaud dans une Jeep en mattant les lamas dans les hauts-plateaux de Bolivie; faire du sand-surfing dans les dunes du désert d'Atacama au Chili; en train de faire du saut en parachute au-dessus de Rio de Janeiro...
... ou enfin, tout simplement se ballader dans la rue en regardant les jolies madrilènes (ben oui).

Mais bon, c'est le lot de nous, pauvres mortels travailleurs, que de se répandre en nostalgie des temps sans contraintes et ouverts à toutes les aventures passées et probablement révolues au vu de la tournure qu'ont prise les choses, de manière peut-être irrévocable; à moins bien sûr de tout plaquer, ici et maintenant, de foncer à l'aéroport prendre le premier vol hors Europe, sans bagages et sans chaînes, simplement entraîné par la satisfaction de laisser libre cours à cette pulsion presque imperceptible, mais pourtant si forte lorsqu'elle prend le dessus, qu'est la liberté.

Mais nous ne sommes pas libres.
Alors on reste là. On attend.
Et on espère. C'est encore ce qu'il y a de plus beau, lorsqu'on ne fait rien.

BTB · Libre, ou pas.

C'est une façon de voir les choses...moi si j'ai rien à branler au taff je vais plus faire chier ma Boss qu'autre chose !!!
C'est ça que le vrai plaisir de rien faire...faire chier les autres !!!

-NTL- Libre...jamais !!!

Vale, no pasa nada.
... Y estoy ancioso por probarlos, como ya sabes...


D'abord, hier, j'ai écrit un post sur le week-end dernier, mais au moment de l'envoyer, y avait plus Internet, alors j'ai perdu tout le post - et ça, ça m'énerve, alors je verai si je suis encore motivé pour ré-écrire la même chose...


Sinon, les choses changent dans mon appart.
Déjà j'ai une sensation étrange: j'ai l'impression de ne pas être chez moi. C'est bizarre. Peut-être le fait qu'on soit 5 et qu'il n'y ait pas de vraie salle commune (on squatte dans la chambre de quelqu'un, en général).
En plus, deux de mes collocs ont plus de 40 ans, ce qui est quand même assez bizarre, finalement.
Enfin, fin juillet, deux collocs se barrent, et en plus ce sont ceux qui m'ont accueilli: le photographe et le doyen.
Donc la sensation d'être en transit (lire ce mot en anglais).
Pourtant la piaule est super bien et je me sens bien dans cet appart. Mais je sais pas, même dans l'appart précédent, je me sentais beaucoup plus chez moi...

BTB · "Et les yeux vers l'ouest / Toujours être ailleurs / Et les mains vers l'est / J'veux toujours être ailleurs!"

Mauvaise news pour moi...à partir de lundi je ne serai plus sous les ordres de ma Jane, il bouge un peu les effectifs du Tesco et je retourne au "Main Floor"...je l'expliquerai plus tard, juste pour dire que la dépression reprend et que je suis vraiment mal...mais alors très mal...

-NTL- Je savais bien qu'aimer était la pire et la meilleure des choses mais à ce point, je suis trop mal...

Mais sans déconner...?
Peut-être serait-il temps de changer, non? L'éloignement t'aidera à lui trouver moins d'importance... Crois moi.

BTB · Allez, mec, je t'envoie plein d'ondes positives!

BornToBe a écrit:

D'abord, hier, j'ai écrit un post sur le week-end dernier, mais au moment de l'envoyer, y avait plus Internet, alors j'ai perdu tout le post - et ça, ça m'énerve, alors je verai si je suis encore motivé pour ré-écrire la même chose...

oh vraiment .. c'est pas grave je vais m'en charger, de mon point de vue du moins ...

Que dire de ce w-e ... BTB et Poulpe devait arriver le vendredi a 17h a la gare de lille flandres. Vers 16h30 je décide de me mettre en route pr aller les cherche et arriver a l'heure, parce que ça le fait d'arriver en retard devt ses invités quand meme ^^ Dans le doute et n'ayant pas eu de nouvelles, je décide d'appeler... pas de réponse, j'aurai du m'en douter.
Pr une fois, je déide de me dire "pas de nouvelles, bonnes nouvelles".
Vers 45, étant coincé a un putain de feu rouge (hum pardon ^^), je retente ma chance. Pas de réponse mais 5 minutes plus tard, un rappel de Poulpe.
"- Allo, ça va? vous etes dans le train ?
- Ben non on a raté le train en fait.
- Quoi ???
- Ben l'avion de BTB a eu du retard donc voila on ...
- Non mais vous auriez pas pu prévenir avant ??? Je suis en route moi !
- Ben je pensais pas que t'étais déjà partie ...
- Merci de me prévenir 10 min avt ... Vous arrivez quand ?
- On a réussi a avoir des billets pr arriver dans une heure..
- Ok. Tu diras a BTB que je trouve ça incorrect au possible. A tout a l'heure."

Le w-e commençait assez mal ... Il me semblait qu'ils auraient du m'appeler. Mais bon, je ne veux pas laisser ce détail pourrir mon w-e alors que ça fait des mois que je l'attendais... Je fais l'impasse meme si j'en garde une certaine rancoeur.
On attend sur les quais, les gens passent mais pas eux ... Bizarre ...
Un appel ..
" - Vous etes où ?
- Ben .. dehors on vous cherche..
- Comment ça dehors ?? On est sur les quais on vous a pas vu sortir !!!
- Ben on est dehors et y'a une passerelle ac des drapeaux et ..
- Mais vous etes pas a la gare que tu m'avais dit boulet !!!
- Ah ? .. Ben je sais pas moi !! Mdr
- Attendez-nous près du métro on arrive."

Arrivés au métro ils étaient bien là a attendre. On monte en voiture, 2 par 2.
Forcément a cette heure là, on met 30 a 40 minutes pr rentrer...
18h45, ma mèr m'apelle pr me rappeler que je dois venir avant au centre culturel pr me préparer pr le spectacle .. Je la préviens que je viendrai en retard vers 19h30 voire plus, histoire de pas partir a peine arrivés ... Parce qu'après tout ça non plus, ça se fait pas.
19h40, on m'apelle encore..
"- Allo ?
- Oui c'est Laëtitia !
- Ah salute ça va ?
- Oui oui. Je suis a la salle, je t'attends pr mon billet. T'es là ?
- Ben ... pas encore je t'expliquerai je me mets en route de suite.."

-- Bon les mecs on se bouge, je suis super a la bourre et mes copines attendent déjà la bas !
-- Oui oui...
-- On y va vous etes prêts ?
-- Oui oui ...
-- T_T ...

Arrivée dans un état de stress étant donné mon heure de retard, je me faufile discrétos jusqu'aux coulisses et demandent de l'aide aux copines pr qu'elles m'aident a me préparer vite fait ... pendant qu'ils discutent tranquillement dans le hall ac mes copines, puis s'installent dans leurs sieges.

Durant le spectacle, je les surprend en train de me faire des grimaces, ce qui me stresse un peu, ayant peur de faire une bourde, mais m'encourage a m'amuser un peu plus.
Un certain ballet leur a bcp plu il me semble, leur réaction m'a amusée. =)

1h - 1h30, nous sommes de retour a l'appart. Le temps d'organiser l'appart on se prépare une ptit bouffe knacky-jambon-chips. On discute on discute, et a 4h on se dit qu'il faudrait ptet se coucher vu qu'on se leve demain matin ...

9h30, mon réveil sonne. Je m'étire, juste le temps d'entendre leur réveil sonner. Je me lève et me prépare très vite.
La matinée s'annonce stressante: je dois etre a 10h dans la commune d'a coté pr travail, un spectacle de danse que j'ai monté ac des élèves de 6-8 ans.
9h50, on n'est tjr pas partis. Je les presse un peu, et conduis comme une dingue pr arriver a l'heure a ce qui reste qd meme un horaire de travail ...
Arrivée la, tout le monde me fait remarquer mon "léger" retard ... y compris mes parents, arrivés a l'heure pr voir mon travail ...
Le spectacle se passe plutot bien, et une certaine fierté et émotion m'envahit quand je les vois danser et me jeter quelques coups d'oeil quand elles doutent.
Un bref apéro chez mes parents que je m'empresse d'écourter car j'ai envie de passer plus de temps ac eux, seuls a seuls, et nous voici de retour a l'appart.
Le dvd de Dany Boon en ch'ti lancé, on le regarde en sous titré tout en mangeant nos lasagnes Findus . =)
La PS2 s'allume et on joue a SC3 tout l'aprém, où je leur mets leur patée a tous les 3, ce qui les dégoute =)
Vers 19h je m'active et fonce a la salle où j'arrive néanmoins en retard. Durant mes ballets, je les surprends encore a grimacer ou crier... "Pourquoi pas ! =) "
Le gala fini, je les retourve en pleine conversation ac ma soeur... et moi a coté, j'écoute, j'attends un signe de leur part, une manifestation d'intérét juste pr me dire "ah tu es la" .. mais rien ... Je m'isole et tente de me calmer, en vain.
J'écourte la soirée et propose de rentrer... Une brève conversation survient, mais sans autres résultats que des larmes, de la colère, et des haussements de tons.
On se détend a un jeu de merde Babibel où BTB cherche a élaborer des stratégies (stratégie du vert/verre, stratégie du dessert...) que Poulpe et moi meme nous empressons de détruire .. et où il finit apr perdre. =)
4h30. Et si on dormait un peu ? Demain levé a 10h maxi ...
5h30, enfin couchés, tout le monde dort ..
9h45, mon réveil sonne. Je traine plus longtemps que la veille dans le lit, épuisée des spectacles, et des courtes nuits de sommeil.
10h, je saute du lit et les réveille brusquement en ouvrant les volets. Vite, leur train part a 11h !!!
10h35, on part enfin en se demandant si on arrivera a l'heure.
10h55 ils partent finalement en temps et en heure, et nous on repat se recoucher ... usés de ce w-e haut en couleurs ...

Ai-je tout dit ? ... Je ne crois pas .. L'essentiel est dit ... Les reproches sont faits, et les regrets, bien là, eux aussi ... Puis les remods arivent sans préenir ... Et enfin, la résignation .., suivie du silence ...

C'est quoi comme jeu "SC3" ??

Sou Calibur 3 :p sorry ^_^

Ouais les jeux de combats, c'est pas trop mon truc... M'enfin c'est vrai qu'elle nous a mis une raclée à tous.


Pour ce qui est du week-end, je regrette simplement que tu aies besoin d'exprimer un avis si subjectif et limité ici.
On a passé trois quarts d'heure au téléphone mais je vois que ça n'a servi à rien.
Si t'as besoin d'en parler, on peut le faire dans le forum privé...

BTB

Encore faudrait-il que tu me répondes et me consacres un peu de ton temps ...

C'est sympa les WK à Lille, je croyais que c'était pourri moi comme ville !!!

-NTL- Ben quoi, c'est vrai non !!!

Oui, enfin on n'a pas vraiment vu la ville, justement, mais a priori et de ce que j'ai vu, elle est pas mal, mais bon, assez normale, quoi.

À part ça, de la découverte, ce week-end!
En effet, samedi soir, avec Ramón, nous avons essayé pour la première fois la "course d'orientation". Comme son nom l'indique, il s'agit de faire une course, tout en devant s'orienter.

Préparation:
Ramón vient me chercher à la gare, où j'ai acheté une bouteille d'eau, des barres de céréales ainsi que deux canettes de RedBull.
Direction Décathlon pour que je m'achète un short, ainsi qu'une raquette de paddle (ou la traduction toujours très à propos des espagnols: pádel), qui est au programme lundi soir.
Ensuite, la course d'orientation "commence": il faut trouver où est le point de rendez-vous! Un bordel, c'est pas indiqué du tout, et finalement c'est dans le coin le plus reculé de Madrid (déjà la campagne).
Finalement, nous sommes pratiquement les premiers à arriver.
"Course en couple, circuit court, Cé...Cédric Hernandez y Ramón Riera, número 658, équipe indépendante!" avant de nous donner aimablement le t-shirt du club de "Carrera de Orientation Rumbo" ainsi qu'un bandeau anti-transpirant, et bien sûr les dossards avec les épingles.
Nous regardons le règlement ainsi que le déroulement de la course.

Il s'agit de faire une première course d'orientation où il faut trouver les dix balises, signalées sur une carte. Sur ces balises, il y a une poinçonneuse avec un symbole unique prouvant qu'on est bien passé par là: en effet, nous disposons d'un petit carton avec des cases numérotées qu'il faut poinçonner au fur et à mesure de notre avancée.
Une fois les dix balises trouvées, il faut se diriger vers la porte ouvrant la partie Cross, où nous attend un circuit de plusieurs kilomètres balisés. Le circuit finit au point où on le commence, faisant une boucle.
Une fois arrivés, il y a une espèce de course d'obstacles (les salauds), où il faut sauter par dessus des haies, ramper sous des filets, se faufiler dans une espèce de labyrinthe, marcher sur des poutres en équilibre...
Au bout de ce parcours, on nous fournit une deuxième carte avec 10 nouvelles balises, toujours sur le site.
Une fois les 10 balises complétées, on revient au centre du site pour qu'on nous donne une troisième carte, où là, c'est plus du bluff. C'est la carte d'une zone boisée à l'échelle 1:1000. Les balises possèdent des plaques réfléchissantes. C'est à dire qu'il faut pointer la lumière dessus pour les voir: oui, il est temps pour moi de préciser que ceci se passe de nuit (départ à 22h).
Et enfin, une fois les 10 balises trouvées, retourner au centre du site pour se faire pointer en temps et en nombre de balises trouvées.

Bien. Maintenant, on sait à peu près comment va la chose.
Comme on est en avance, on retourne au parking pour se "préparer". Jus d'orange, barres de céréale. Hop: déguisement en spécialiste de la course à pied; positionnement de la lampe frontale; préparation des vivres de survie: les barres de céréales en cas de coup de fatigue.
On attend, assis sur le rebord de la malle de la voiture de Ramón en observant les autres participants arriver.
Première impression: l'impuissance. Tous arborent fièrement le t-shirt - voire la combi - de leur club, se mettent des protège-tibia spéciaux (vraisemblablement pour se protéger des branches, ronces ou autres herbes que peuvent rencontrer des jambes lors d'une course en plein bois), se strappent les chevilles et se passent de la pommade sur les cuisses pour que les muscles restent chauds. Ainsi que du matos très spécialisé: des boussoles qui se portent sur le dos de la main, etc. L'observation des autres concurrents devient l'observation des pros genre: "Oh, regarde ce qu'ils font, ceux-là. À quoi ça sert, d'après toi...?"
Et les ambitions d'être revues à la baisse: "Oui, bon, je propose qu'on se fasse 3 balises sur chaque parcours...".

Arrive le moment fatidique: le départ. Pourtant la tension que l'on ressentait avant d'entamer quelque chose qui serait probablement au-dessus de nos moyens disparaît et laisse place à la confiance et à l'envie de l'aborder comme un jeu. En effet, l'organisateur impose le ton: "Nous voulons que ce soit avant tout un divertissement: il n'y a rien à gagner. Chacun le fait à son ryhtme et comme il le sent. Nous voulons que ce soit une ambiance familiale: ce n'est pas un tournoi officiel. etc." D'autres concurrents apparaissent tout d'un coup moins professionnels, et on se surprend en rigolant à se dire qu'on peut être meilleur que tel couple ou tel couple. Le présentateur explique les règles du jeu et le fait sur le ton du jeu, auquel adhère la très grande majorité.
Distribution des cartes. Alors que nous jetons un premier coup d'oeil ("Euh, on est où? -- Ben, là, non? -- Ah ouais ouais.. -- Ah, non, regarde: on est là! -- Bordel... ").
"C'est parti! Allez! Bonne chance à tout le monde!"
Pas le temps de finir de se repérer que l'organisateur lance le départ et que tout le monde se rue vers la première balise. Bon, on suit la masse, histoire de se repérer sur la carte et d'avoir enfin nos points de référence, avec la première balise.
Au début, c'est le rush: les premières balises sont faciles à localiser. Tout le monde se précipite sur la poinçonneuse; certains, "los chulos" bousculent pour être les premiers... Nous on attend notre tour. Mais après les trois premières balises trouvées, et le système de fonctionnement compris, commence la stratégie d'orientation: calcul du meilleur circuit à faire en prennant en compte le dénivelé et autres caractéristiques naturelles. Et c'est là que Ramón et moi nous révélons. On enchaîne les balises rapidement tandis qu'en observant les autres, on se rend compte que certains errent aux alentours d'une balise qu'ils ne trouvent pas; restent de longs instants à regarder la carte après chaque balise; ou tentent de suivres certains qui ont l'air plus malins qu'eux.
Nous finissons donc rapidement le premier circuit en ayant trouvé les dix balises (largement au-dessus de nos ambitions, mais comme on a eu le feeling, on s'est dit qu'on allait tout faire). Après coup, on a appris que nous n'étions que trois couples à avoir trouvé la balise nº8.
Maintenant, le cross. On suit le chemin, qui est tout en montée et en terre sur plusieurs kilomètres (les salauds bis). Ramón, qui a une meilleure condition physique que moi, se cale sur mon rythme. D'ailleurs, je tiens à dire que je suis fier de moi, parce qu'après 3 ans sans pratiquer le moindre sport, j'ai tenu le coup (oui enfin à part une fois où je me suis arrêté - enfin j'ai marché rapidement au lieu de courir ). Mais alors qu'on était parmi les premiers à passer (troisième couple à pointer, d'après le gonze à l'entrée du cross), et qu'on gardait en ligne de mire le couple qui nous précédait, on se rend compte que les habitués sont là: deux couples et quelques coureurs individuels nous doublent à une vitesse presque humiliante.
Malgré que pour moi c'est dur, nous sommes deux et c'est bon pour le moral. D'ailleurs, au lieu de souffrir et de me sentir le poids de l'équipe, j'apprécie beaucoup le jeu et on trippe pas mal avec Ramón.
On termine enfin le cross: à l'arrivée, des verres d'eau sont prévus! Vient alors le moment du parcours d'obstacles, qui se révèle très drôle, parce que des gens se cassent la gueule sur les haies; d'autres restent coincés dans les filets. Ramón et moi survolons l'épreuve et refaisons un peu le retard pris lors du cross. Au bout, on nous fournit une autre carte. Le circuit est plus compliqué et on passe quelques minutes à évaluer quel est le meilleur trajet à effectuer. Une fois fait, nous trouvons ensuite assez rapidement les balises. Comme tout le monde est dispersé, impossible de voir qui est devant. Une fois poinçonnés toutes les cases, nous retournons au centre du site pour qu'on nous donne l'ultime carte, celle de la forêt.
C'est parti. C'est la partie la plus intéressante, motivante et amusante de toute la course. En effet, jusque là, tout était éclairé. Maintenant, nous nous retrouvons dans le noir le plus absolu, aidés seulement de nos lumières frontales, de notre carte et de notre boussole. On peut voir au nombre de lumières déjà présentes dans les bois que nous avons pris du retard lors de l'épreuve précédente. Il faut donc assurer. On se rend alors compte qu'alors que nous n'étions absolument pas venus pour gagner, nous étions galvanisés par le fait que pour notre toute première participation, on s'en sortait plutôt pas mal, le principal inconvénient ayant été mon manque d'endurance lors du cross. Il s'agit alors de bien comprendre comment ce bois est foutu; repérer les éléments de la carte: des pilones électriques ici, les chemins là, etc. On trouve la dixième balise seul, puis la première balise parce que le couple qui nous précède est en train de poinçonner, lumières allumées. Pour la deuxième balise, nous n'avons été que deux couples à la trouver! Nous et le couple qui nous a repéré (le même que nous avons repéré juste avant). Et là, nous avons pu voir tout le monde rester sur place tandis que nous avons eu l'impression de prendre la tête. Pour trouver le troisième (et les suivants), il a fallu se servir de la boussole, la carte étant le seul moyen de se repérer à présent. L'autre couple et le nôtre allons rester un long moment à nous "suivre" mutuellement, ayant à peu près le même rythme et la même méthode pour chercher les balises, bien que chacun le fera discrètement, et en prennant soin de ne pas montrer à l'autre que l'on a trouvé la balise. Cette configuration est très excitante. Nous trouvons la quatrième balise assez rapidement, laissant l'autre couple dans les buissons. L'avance confirmée, nous continuons à courir vers la cinquième. Nous ne voyons absolument aucune lumière à présent, et notre recherche de la cinquième balise nous fait perdre du temps. Nous la voyons! Nous courrons vers celle-ci, mais hélas! Il s'agit de la numéro six! "Que fait-on? On continue nous laissant pénaliser pour en avoir raté une ou on tente de les avoir toutes? -- On s'en fout: on est là pour s'amuser. Trouver cette balise est un challenge. Je propose que nous le relevions. -- Vamos!". En retournant sur nos pas, en pleine recherche de la cinquième balise, on croise trois ou quatre couples qui vont en direction de la sixième. Le temps de trouver enfin la cinquième - qui était bien cachée - et nous revenons vite en direction de la septième. Mais le retard pris en revenant à la cinquième semble important: nous ne croisons personne. Nous trouvons la septième sans problème. Mais pour la huitième, nous perdons dix bonnes minutes, alors que nous en avions rattrapé quelques uns. Nous piquons un sprint jusqu'à la neuvième, que nous voyons immédiatement. Trop vite, parce que malgré nos frontales, on ne voit pas un fossé et nous rétamons lamentablement! Le temps de se relever, de poinçonner et de continuer malgré une crampe au molet (putain que ça fait mal de forcer l'effort sur une crampe!). Nous entrons dans la partie la plus épaisse du bois, ou parfois nous rampons, passons entre les ronces... Nous avons en effet perdu le chemin et y allons au feeling et à notre propre sens de l'orientation. Nous retrouvons enfin le chemin, mais celui-ci est assez tortueux et accidenté, et nous nous rétamons une deuxième fois à cause de crevasses qu'il y a en plein milieu. Le dixième point avait déjà été trouvé avant le premier, du coup, il ne nous reste plus qu'à sprinter jusqu'à l'arrivée.
Nous retrouvons enfin les lumières et la musique du stade de l'arrivée, ce qui nous donne un peu de force mentale pour se surpasser et arriver enfin: nous sommes complètement vidés et les chutes nous ont presque achevés.
Ça y est: nous sommes sur le terrain, qu'il faut traverser pour déposer son dossard à la table des "juges". En arrivant, Ramón et moi nous serrons la main à la manière d'un bras de fer puis nous enlaçons: c'est fini, et on l'a fait ensemble, jusqu'au bout. Tout le monde est surpris par ce geste et comprend avec un sourire que nous sommes des novices.
On peut constater que plusieurs personnes sont déjà arrivées. Mais on ne peut se faire une idée de notre position, étant donné qu'il y a plusieurs catégories: couples mixtes, circuits longs et courts, individuels, etc.
Nous arrivons avec une demi-heure d'avance sur le temps imparti.
À l'arrivée, ils ont prévu du chocolat chaud, des biscuits, des barres de céréales et un jeu de Trivial Poursuit (!).
Le temps que tout le monde arrive, et c'est la remise des prix.
On commence par les circuits courts, les individuels: femmes, puis homme, chacun montant sur sa marche du podium, brandissant sa coupe.
Puis par les couples: femmes, hommes, puis mixtes. Vient donc le moment de savoir! Nous nous surprenons à attendre avec attention l'annonce du classement, espérant être sur le podium - ce qui nous fait rire, tellement on s'est laissé gagner par le jeu.
"En circuit court, couples masculins, la troisième place va à..." ... "Bordel, mais on les a même pas vus, ceux-là! - Hahaha! Et nous qui espérions être dans le podium!"
Il y a quand même des gars qui ont bouclé le circuit long en moins d'une heure...
Finalement, on ne saura pas en quelle position nous avons terminé, mais finalement on s'en fout complètement, tellement cette première expérience a été bonne, instructive et amusante!

BTB · Running Man

P.S.: Bordel, j'ai encore pondu un pavé. Désolé, si c'est trop long!

Putain tu fais chier, ouais c'est trop long, je viens de m'exploser les yeux sur ton orange/noir là !!! Mais bon, c'est vraiment bien raconté, je commencais à m'imaginer le Ramon là en train de se galter avec BTB derrière...Ouais j'ai bien triper là...il faudra que j'essaye ce truc un jour...

-NTL- Tu aurais été avec moi, pfff, on aurais gagné nous...

C'est vrai que les couleurs posent problème. Mais il faut respecter la charte du site, et bien que j'y pense de temps en temps, changer la charte du site me paraît difficile...

Sinon, je pense plutôt que c'était moi le boulet de l'équipe: Ramón assurait, tandis que moi j'ai dû m'arrêter.
Mais nul doute qu'on aurait cartonné!


Citlalli, es cierto que todavía no te he mandado mails y te pido disculpas, pero ¿que te impide hacerlo tú también? Yo también quiero noticias tuyas: es facil pedir un mail así de grande como de costumbre, pero casí nunca me has contado algo si no te lo pregunto yo por chat o por teléfono...


Je continue ma "racha" (série) de découvertes, avec hier soir: le paddle!
C'est un peu comme le tennis, plus facile à jouer, mais avec un terrain plus petit, on peut jouer avec les murs, ça ne se joue qu'à deux (enfin on peu jouer en simple, mais c'est beaucoup moins intéressant), et la raquette est dure (sans cordes), ce qui favorise le jeu de toucher plutôt que les parpaings.

Bref, on joue pour s'entraîner, puis deux de mes compagnons s'éclipsent un moment pour aller chercher une raquette. Je fais donc un simple avec celui qui reste, qui fait du tennis. 6-3, avec un seul break, et un jeu très équilibré et de qualité.
Reviennent les deux gonzes, dont Ramón, encore lui.
Je me mets avec un collègue qui est avec moi tous les jours depuis trois semaines. On prend un humiliant 6-0 6-0 6-2 (bien que le troisième set, nous dominions largement!). Changement d'équipe: je me mets avec Ramón. Resultat: 7-6 (pour nous, après avoir été menés 4-0) 6-7 (après avoir mené 5-3), puis match interrompu par le gardien qui nous disait qu'à partir de 22h30 on pouvait plus jouer... A la fin, c'était génial parce que et mon ex-compagnon et moi avions retrouvé un niveau digne de jouer, et que donc le match était très disputé, amusant et de qualité. En plus on avait une supportrice: Elena, ex d'Oportuna, copine de Ramón et soeur d'un des mecs qui jouait avec nous. Elle jouait à nous déconcentrer...
Enfin bref, encore un bon moment, crevant également, mais cette fois, Elena, qui était remonté à l'appart avant nous (le court appartient à la communauté de l'immeuble où vivent Ramón et Elena), nous avait préparé un dîner!! Trop bien!
On est resté là-bas jusqu'à 1h du mat: il fallait ensuite traveser tout Madrid pour que mon collègue et moi retournions à la maison...
... Suis crevé...

BTB · Marathon Man

Hola, no te preocupes, que ya hablaremos.

Por lo del cuento, tal vez puedo escribir uno, pero tres! No sé. Es muy poco tiempo y no estoy acostumbrado a escribir cosas que no son personales.
Dime algo más: un cuento de hadas, ¿pero de qué tipo? ¿Tipo Cinderela o de los Hermanos Grimm? ¿Para niños o para adultos? ¿Hay elementos en concreto que quieres? Un cuento es largo: ¿prefieres un pequeño cuento o una fábula? Por favor, cuanto más detalles dispongo mejor será el cuento.
Es que no suelo leer ni escribir cuentos, y mucho menos de hadas... Te aconsejo pues que busques tú misma otros cuentos por si acaso, aunque por supuesto haré lo que pueda.

¿Sabes que tengo un compañero de piso Méxicano? No hay ni una sola frase sin "guey", jajaja. Es de un pueblo cerca de Guadalajara.

Bueno, ¡te mando un beso!

¡Chau!

BTB · Mi primer pedido, que emoción... Ma première commande, quelle émotion...